#1. Bar le J’go. Paris 9e.

#

En 1782, les liaisons étaient dangereuses. Aujourd’hui, elles sont factices.

C’est la grande maladie de ma génération, Y. La génération friends with benefits, qui sacralise le plan cul, l’amusement, qui encense la consommation et le polyamour. Génération malade… On se sépare pour un oui pour un non. Pas grave, on trouvera quelqu’un d’autre derrière. Vous avez un problème avec Madame? Trop facile, ne vous prenez pas la tête à trouver une solution, divorcez. Même plus besoin de passer devant un juge depuis la loi J21. Beigbeder avait raison, tout est éphémère. Même les gens. La relation a une date de péremption. Votre conjoint, qui vous paraissait si désirable, se flétrit et se fane comme une fleur. Obsolescence programmée, prédite et calculée. Alors que fait-on, en consommateur parfait? On jette et on rachète. Sentimentalement parlant, on largue et on re-chope.

Il y a une incompatibilité totale entre les enfants du 21e siècle, élevés dans la chimère des Cendrillon, dans le mirage des princes charmants Walt Disney et la façon dont les mœurs ont évolué dans les sociétés occidentales. Mais où sont passés les Chateaubriand, les Baudelaire qui pouvaient mourir pour leur muse ? On a ringardisé l’amour, on a bâillonné le lyrisme des déclarations enflammées, on a censuré les sentiments. Vive la libération sexuelle ? Merde alors. Moi qui rêvait d’une étincelle, je suis peut être née à la mauvaise époque.

Grande désillusionnée de l’amour, je bascule lentement, malgré moi et au rythme des déceptions essuyées, vers la clique de ceux que j’appelle les anarchistes désabusés des conventions socio-familiales, dont la devise n’est pas « Ni dieu, ni maître » mais plutôt « Ni mari, ni mioches ». Me voilà donc contrainte de gerber sur la superficialité de cette société.

Me voilà donc contrainte de gerber sur la superficialité de cette société.

Alors, il fallait que je le dise. Il fallait que j’ouvre ma gueule. Parce que l’amour au 21è siècle, c’est de la merde. Il fallait que je le dise pour tous les rêveurs, pour tous les romantiques, pour les artistes, pour les poètes, pour les passionnés, pour les sentimentaux, pour ceux qui se reconnaissent dans les Eluard, les Aragon, pour tous les princes charmants et les princesses candides qui en rêvent langoureusement. Et pour tous les mecs biens, qui se font jeter parce qu’ils sont passés après les connards, pour tous ceux qui cherchent l’amour, et ceux qui foncent dans le mur, ceux qui croyaient l’avoir trouvé, ceux qui se sentent seuls, et pour celles qui se sont senties bafouées, dégradées. Et celles qu’on a traitées de pute, et celles à qui on a brisé le cœur, celles qu’on a baisées sans jamais rappeler et pour tous ceux qui n’ont plus d’espoir. Pour tous les timides et ceux que j’oublie, il fallait que je porte plainte.

Dans les 60’s, à l’autre bout du monde, les hippies ont prôné le sexe pour le plaisir, sans volonté de procréer. Les femmes ont voulu la libération sexuelle. La pilule contraceptive. Et puis, il y a eu internet, la révolution des transports, les nouvelles technologies, la communication plus rapide, les t’chats, les sites de rencontres, les applications. Dans le même temps, la télévision et MTV nous ont balancé des images toujours plus olé-olé, avec des femmes se trémoussant dans des clips de raps US (qui twerkent), le boule huilé. On nous inonde chaque jour de publicités lubriques, lascives avec des femmes à moitié à poil. Le sexe fait vendre, même un paquet de chips se conjugue aisément à une partie de galipettes.

Crac crac by Vico.


On trouvera toujours d’ineptes raccourcis. Je passe à proximité d’un arrêt de bus à Paris, et Nathalie Portman est enveloppée dans un draps, nue, avec un tout petit flacon de parfum, négligemment posé à ses côtés. Attendez, on vend la femme ou la fragrance? C’est la folie des corps exhibés, fessiers bombés, chattes épilées, nibards siliconés. Dans un étrange paradoxe, les films hollywoodiens encensent le mariage (les héros finissent toujours heureux et avec beaucoup d’enfants) et les chanteuses pop jacassent non stop avec des « Baby I miss you », « Bleeding love », « Drunk in love ». On fout du love partout, sans se douter que dans la réalité, ça devient désespérant et compliqué.

Bref, je vis à Paris, je suis une demoiselle et je suis révoltée. J’ai 27 ans et c’est un âge bien bâtard.
C’est un peu comme être adolescent à nouveau: vous êtes coincés entre deux rives. D’un côté, vous avez les potes qui se marient et font des gosses. Le samedi soir, ils rentrent à minuit et vous rappellent vaguement vos parents.
Et de l’autre, vous avez ceux qui ne pensent qu’à sortir et baiser.
C’est vraiment un âge de merde. Trop jeunes pour être raisonnables et trop vieux pour être irresponsables. C’est peut-être pour ça que tant sont morts à 27 ans. C’est l’âge où la pression sociale devient forte. Votre maman s’inquiète de ce célibat prolongé, il ne reste plus que des connards sur le marché, les parisiens de 33 ans qui veulent encore s’amuser. Dès que vous en trouvez un tout à fait charmant, il s’avère être maqué. Avec un peu de chance, il voudra quand même vous sauter.
A 20 ans,  il m’arrivait fréquemment de rencontrer un mec qui me plaisait. Manque de chance, il avait une copine. Désormais, quand un homme ne me laisse pas indifférente, mes yeux sont irrémédiablement attirés par son annulaire gauche, à la recherche de la lueur mordorée qui viendra briser tous mes espoirs.
Pour les femmes, les diktats de la société sont encore plus cruels. Les célibataires deviennent hystériques à 27-28 ans, rongée par la perspective effarante de finir seule avec leurs chats. Elles se mettent à faire d’habiles calculs, elles qui détestaient les maths.
« Si je le rencontre à 29 ans, il faudra mettre le bébé en route rapidement. 29 + 3 ans = … ». Forcément, au plus le temps passe, au plus c’est l’angoisse.
Heureusement, je n’ai pas ce problème: les mioches ne me font ni chaud ni froid. Je ne suis pas martyrisée par les folles aiguilles d’une horloge biologique infernale.

Objectivement, tout va bien. Je suis l’archétype de la jeune cadre dynamique. J’ai un bon job, plutôt bien payé. Un super appartement, ce qui est rare dans la capitale, et des amis à la pelle. Je suis sur-sollicitée, je sors tous les week-ends. Je voyage aux 4 coins du monde. J’ai 553 amis sur Facebook et 400 followers sur Instagram. Je partage régulièrement mon quotidien sur les réseaux sociaux. Vu de l’extérieur, j’ai une vie de rêve. Pourtant, un vide subsiste à l’intérieur de moi. Les jours s’égrènent avec lenteur, tout est plat. Le quotidien ne brille pas. Tout est terne alors que je voudrais vivre d’adrénaline et de passion, de folie et de déraison. Je voudrais que ça aille vite, que ce soit fort, comme des couleurs trop vives sur un monochrome. Je voudrais juste me sentir exister… Alors je comble ce besoin de paillettes par des rencontres, des sorties et toujours plus, et toujours plus loin. Un jour, je finirai par me brûler les ailes. Je voudrais juste vibrer pour quelqu’un. « L’amour, c’est le problème des gens qui n’ont pas de problème ». C’est Beigbeder aussi qui l’a dit. Non, ce n’est pas (encore) mon dieu.

Or, en 2017, pour trouver l’amour, on swipe. Je suis une digne figure de la swipeuse du 21e siècle. Conditionnement oblige. Swiper, ça veut dire passer d’une photo à l’autre sur un Smartphone. Droite puis gauche, puis droite, puis gauche. La croix rouge, le cœur vert, et encore la croix rouge. Tinder ou la société de consommation version poche. Cinderella a laissé place à Tinderella. Je vais à des rencards comme les gens font leurs courses. Ma liste est dans ma tête, et si le produit ne me plaît pas, je passe mon chemin. C’est ainsi qu’en deux semaines de temps, j’ai rencontré Loic, Arnaud, Paul et Timothée.

En même temps, dans ce monde ultra-connecté, tout devient possible. Vous voulez vous faire livrer un repas? Vous appelez Deliveroo. Vous voulez un appartement avec moulures au plafond pour un week-end? Vous vous connectez sur AirBnb. Vous voulez une tirelire en cochon jaune fluo? Vous trouvez ça sur Amazon. Enfin, vous voulez trouver l’amour ou tirer un coup? Vous n’avez qu’à vous inscrire sur Tinder, Happn, Adopteunmec et en un clic, vous accédez alors à un véritable supermarché en ligne. En l’an 2000, Diams la demoiselle recherchait un mec mortel. Et bien, elle était visionnaire.

Si vous vous y prenez bien, vous pouvez avoir une moyenne de deux rencards par semaine. Photos soignées, orthographe irréprochable, séduction virtuelle, conversations exaltées. Ce qui fait 8 mecs par mois. La folle démultiplication des rencontres. Tantôt un brun, tantôt un blond. À force, je finis blasée. C’est toujours la même conversation autour de la table d’un autre café. Dans une autre rue d’un autre arrondissement, devant un autre immeuble haussmannien, à la lueur d’un autre lampadaire…

-Oui je suis Responsable RH.

-Je viens de Nantes mais je vis à Paris depuis six mois.

-Je suis pas un grand sportif mais je vais courir deux fois par semaine.

-J’ai voyagé en Amérique latine et maintenant, j’aimerais faire l’Asie.

-Et bla bla bla. Bla bla.

Si celui du mercredi soir ne me plait pas assez, je « nexte ». Je jette mon dévolu sur celui qui a fait une faute d’orthographe mais qui a l’air d’avoir de très beaux yeux. Si « beaux yeux », qui s’appelle en fait Arthur, 27 ans (et se trouve actuellement à 2 km de moi exactement, mode géolocalisation activée) me laisse dubitative, je ne prends pas le temps de le connaître, non. Je passe simplement au suivant dans le souk virtuel foisonnant que j’ai à portée de main. Voilà comment trop de choix tue le choix et que les sites de rencontre ont éliminé la spontanéité, la découverte de l’autre, la persévérance et la loyauté. Ils ont exterminé la patience. Quand vous pouvez tout avoir en un clic, cette vertu n’existe plus. Et d’une année sur l’autre, je retrouve les mêmes profils, coincées dans une bulle d’idéalisation, à la recherche du Graal, de l’aiguille dans la botte de foin. Je critique mais je fais partie de ces cons et connes. Ma quête est vaine, je le sais, mais je n’arrive pas à m’arrêter. Comment se focaliser sur une personne quand on peut en rencontrer des dizaines? Au final, ma succession de rencards effrénée n’aboutit à rien. Et les connexions dans mon cerveau se brouillent, petit à petit, je ne sais plus ce que je cherche et pourquoi je le cherche et qui me ferait de l’effet et pourquoi lui et pas un autre. Les ondes ne se diffusent plus correctement, je ne comprends plus rien : mon cœur est anesthésié.

Nous sommes vendredi soir, et j’ai enfin laissé de côté mon téléphone et ses apps de rencontre pour me concentrer sur le réel. Mes pieds foulent le sol, direction le J’go, un super bar du 9ème. Je m’engouffre donc dans le Uber Van avec mes amis et nous commençons à nous prendre en photo pour faire de stories sur Instagram aka mon boosteur d’ego. J’aime le fait que tout le monde sache que je sors, que je suis avec des potes, que je m’amuse. Comme s’il fallait le partager pour que ça ait une quelconque valeur. Abjecte société de paraître, et pourtant, je fais comme les autres… « Mouton » scande une voix dans ma tête, que j’ignore aussitôt.

Cinq selfies plus tard, je descends donc du taxi, suivie de mon amie Aurélie qui lâche un juron en effilant ses nouveaux collants Calzedonia. Le bar est déjà plein à craquer et il y fait une chaleur étouffante. Nous jouons des coudes pour arriver jusqu’au comptoir et mon regard se fait radar. A l’affût de ma future cible, comme un chasseur qui cherche sa proie, sauf qu’au final, je finis toujours par être le lapin apeuré, la pleurnicheuse au cœur brisé. Tandis que mes potes se commandent un verre, je jette mon dévolu sur un grand brun en chemise blanche, à quelques mètres de moi. Je l’observe discrètement de la tête au pied. Il ne me regarde pas encore mais je trouverai un moyen subtil d’attirer son attention. Rien ne m’excite plus que l’adrénaline de la séduction. Après quelques œillades, j’auto-décrète que ce sera ma prochaine target. Mon amie Elodie crie dans mes oreilles pour que je l’entende malgré la musique et je sors soudain de mes pensées.

-Nina, on monte danser sur le bar ? me demande t-elle.

C’est une coutume au J’go.

Ni d’une ni de deux, nous escaladons le comptoir comme d’agiles guerrières et nous commençons à nous trémousser sagement au rythme de la musique. Je reste attentive parce que mes talons glissent et j’essaie de ne pas perdre l’équilibre avec des mouvements trop ambitieux. Ainsi, nous surplombons la foule, et des dizaines d’yeux sont braqués sur nous. Je sais que quelques mecs bavent devant nous et vont essayer de nous pécho. C’est dans ces moments-là que je me sens invincible. Une minute de gloire à l’échelle de ma vie fadasse. Je n’ai peur de rien, ni de personne. Sauf du rejet. Sauf de la solitude. Sauf du désamour.

Après nous être époumonées sur trois chansons de Céline Dion, à bout de souffle, nous convenons de redescendre de notre podium improvisé d’un signe de tête entendu, je m’agenouille donc pour passer par dessus le comptoir sans me casser la gueule et en quelques secondes, je fais à nouveau partie de la plèbe. Nous rejoignons alors notre groupe d’amis qui a pris possession d’une table et je remarque que ma target officielle me fixe, un léger sourire aux lèvres. Je lui souris avec les yeux et j’en profite pour subrepticement me rapprocher de lui afin de faciliter l’amorce. Au bout d’une dizaine de minutes de regards discrets, il s’approche de moi, un éclair de satisfaction me transperce et nous commençons à discuter de tout et de rien. Je lui tends la main :

-Nina, enchantée.

Intérieurement, mon avatar danse la java dans mon cerveau, mais j’essaie de conserver une expression impavide pour jouer les indifférentes. Le beau brun m’apprend alors qu’il s’appelle Hugo, a 32 ans et travaille dans le marketing. En plus d’être agréable à regarder, il est intéressant. Le volume de la musique augmente soudainement et la foule en liesse se met à chanter « Ca, c’est vraiment toi» de Téléphone. Sans même que je n’ai eu le temps de comprendre quoi que ce soit, il m’entraine sur la piste de danse pour un rock endiablé. Maladroit, il me marche sur les pieds et je fais mine d’être outrée. Puis il me fait tourbillonner, tant et tant que les visages mouvants dansent devant mes yeux plissés par un fou rire. Etourdie, je m’affale à moitié sur lui et l’effluve d’une odeur ambrée émane de son cou, puis il prend ma main délicatement et m’entraine au-dehors, se frayant difficilement un chemin à travers la marée humaine qui grouille d’allégresse.

L’air extérieur nous dessoule un peu, Hugo me fait face et sous la lumière des lampadaires, son visage prend une drôle d’expression: il ressemble à une tête de mort.

-J’adore ta frimousse, me lance t-il.

Je lui souris en guise de réponse, et je baisse les yeux un instant.

-Je t’emmène faire du cheval en Normandie le week-end prochain.

-Tu dis ça, mais je sais que tu le feras pas, je lui réponds, avec une moue dédaigneuse.

Encore un beau parleur, je pense.

-Si, si, regarde je prends ton numéro, demain on va boire un verre. J’aime trop ta frimousse, tu es la plus belle fille de ce bar, je t’ai regardée toute la soirée.

Le compliment me touche en plein cœur et puis, comme s’il l’avait deviné, il me prend dans ses bras. C’est une onde de douceur après le brouhaha et la frénésie du bar. Je pose ma tête sur son épaule, et pendant un instant, je me sens si bien que je laisse échapper un soupir. Une seconde de plénitude, puis je reviens brusquement à la réalité, je pense à Louis, au trou qu’il a fait dans mon cœur comme une balle de chevrotine il n’y a pas si longtemps et je sais avec certitude que je ne reverrais pas Hugo. L’euphorie est retombée. Je suis venue, je l’ai vu, je l’ai séduit. Et je n’en veux pas plus. Je me dégage de son étreinte, un peu brusquement, je me retourne pour m’échapper en balbutiant un « C’est pas toi c’est moi…», je lui sors l’excuse inepte avec laquelle on m’a poignardée tant de fois. Le pauvre ne comprend pas, ça tombe bien, moi non plus. Il essaie alors de me retenir et me lance un « Nina, attends, je t’écris demain et on va boire un verre? », mais je m’éloigne déjà vers la bouche de métro Richelieu-Drouot. L’air ambiant me dégrise totalement, la fatigue s’abat sur moi, je réalise soudain que mes pieds sont en compote dans mes escarpins noirs. J’entre dans le métro, une odeur de transpiration flotte dans la rame, et je contemple mon reflet dans les vitres des portes. Mon visage est hagard, des cernes ternissent mon regard vitreux. Je me sens vide. Vide et morte. Comme si je n’existais pas. Je voudrais tant vibrer.

Lire l’épisode 2.

4 commentaires

  • […] Comme ça n’a pas marché avec le premier (rocher) venu, le temps a passé, et je suis devenue, non plus un coquillage affamé suite à une rupture brutale (Cas de l’exemple 1.) mais « needy ». Or, la personne « needy » en amour, ou dépendante est très répulsive, on la fuit car elle a l’air prête à sauter sur tout ce qui bouge (Exemple bien connu de la meuf désespérée prête à tout pour se caser / marier / bébé avec le premier venu, même bas de gamme, qui tient déjà entre ses mains, un lasso à lancer habilement pour emprisonner un mâle). Est-ce que mon cerveau me jouait des tours sur ces attirances fortuites ? C’est ce que j’ai conclu suite à auto-analyse. Heureusement pour moi, cette période a fini par me passer et je me suis recentrée sur moi-même, ce qui m’a permis de développer une relation saine 🦀. Voici quelques exemples de rendez-vous à cette période-là à travers mon personnage Nina, mon alter ego : ça démarre ici. […]

    • Quelle ardeur de Nina dans sa quête du bonheur!
      Merci pour cette lecture que j’ai beaucoup aimée, cette lucidité au milieu de nos amours perdus.
      Et finalement, Nina trouve-t-elle son rocher ? Quel serait la clé ?

    • Quelle ardeur de Nina dans sa quête du bonheur!
      Merci pour cette lecture que j’ai beaucoup aimée, cette lucidité au milieu de nos amours perdus.
      Et finalement, Nina trouve-t-elle son rocher ? Quelle serait la clé ?

      • Merci Benjamin c’est très gentil ! Ça fait plaisir

        Pour savoir si elle trouve son rocher, il faut lire le roman qui sort prochainement ! Haha j’ai fini par faire de ce blog une histoire dans laquelle Nina dénonce les affres des amours contemporaines et de notre génération.

Hanna Anthony

Alors que j'ai été une adolescente solitaire, la pratique de l'écriture m'a sauvée.

À 12 ans, j'ai rédigé ma première nouvelle sur l'ordinateur familial. Par la suite, je publiais régulièrement mes textes sur un blog. J'ai ensuite tardé à me lancer dans le roman, persuadée que je n'étais pas légitime à construire une structure narrative et des personnages forts.

En 2019, l'école d'écriture Les mots a lancé un concours auquel j'ai participé avec un texte très moderne sur les amours contemporaines. Les liaisons factices a figuré parmi les lauréats du concours. Un an plus tard, il a été publié dans une petite maison d'édition et vendu à 800 exemplaires.

J'ai également vendu mon propre recueil de textes en auto-édition, en moins de deux mois, plus de 500 exemplaires ont été écoulés.

Particulièrement intéressée par le genre du roman contemporain, j'ai fait évoluer mon écriture dans le cadre d'ateliers, notamment avec Chloé Delaume et Lolita Pille. J'ai affiné mon style, que je considère aujourd'hui comme inspiré de Delphine de Vigan et de Karine Tuil.

Je possède aussi un compte Instagram de mots, @relation_textuelle, suivi par plus de 40 000 personnes.

On discute ? 💌
anthonyhanna760@gmail.com